who owns the spree? competing historical narratives along berlin’s river edge

Ce projet propose l’élaboration d’un écosystème spatial dont le but est de reconquérir la rivière Spree en tant qu’entité urbaine. L’intervention engage un dialogue avec le bâtiment le plus emblématique du site - Die Alte Eisfabrik. Terrain de conflit depuis le chute du mur, cette fabrique de glace abandonnée a vécu de nombreuses vies. Passant d’une discothèque à un "squat" pour punks, le bâtiment est maintenant un site de protestation pour la gauche radicale. Son emplacement – en bord de rivière, au centre-ville – lui confère une valeur reconnue en tant que noeud de développement. Ainsi, la ville tolère les activités illégales en cours avec l’espoir secret qu’un feu brûlera accidentellement l’endroit. Ma thèse propose une autre alternative – remplir la Eisfabrik avec l’eau de la rivière pour créer un bain public, une piscine et un bassin extérieur qui reconnaîssent le potentiel spatial des récits présents à cette intersection significative entre l’ancien mur et la rivière Spree. Combiné à des programmes adjacents qui se nourrissent de l’intervention principale, l’architecture vise à encadrer l’eau comme composante essentielle de la vie urbaine et transgresser les frontières sociales.

2018

université mcgill projet de thèse

superviseur : howard davies